Dans la lutte contre le terrorisme qui sévit sur son territoire, l’armée burkinabè veut disposer de tout son effectif.

Le Burkina Faso veut se donner toutes les chances de venir à bout des actions terroristes contre son territoire. Dans une note en date du 20 novembre et destinée aux services internes de l’armée, le Général Moïse Miningou, chef d’état-major général de l’armée a décidé de la suspension de tout traitement des demandes de disponibilité, de résiliation de contrat et de radiation des cadres des forces armées nationales pour convenances personnelles.

« Eu égard aux engagements opérationnels actuels, le traitement des demandes de disponibilité, de résiliation de contrat et de radiation des cadres des forces armées nationales pour convenances personnelles est suspendu jusqu’à nouvel ordre », a écrit le Général Moïse Miningou.

Pour l’’État-Major Général des armées du Burkina Faso, « la disponibilité opérationnelle de ses ressources humaines », est le gage du succès du « défi de sécurisation des populations locales et des et de la défense de l’intégrité du territoire national ».

Le pays des hommes intègres, subit dernièrement de multiples attaques meurtrières de types terroristes qui occasionnent de lourdes pertes tant dans l’armée que parmi les civils. La dernière en date est celle du convoi minier le mercredi 6 novembre. Le bilan était de 37 morts. Cette attaque avait poussé le lendemain, le président Roch Christian Kaboré a lancer un appel au sursaut national pour se lever contre le terrorisme.

Arnaud Houssou

7info.ci