Le président du Niger, Mahamadou Issoufou ne sera pas candidat à sa propre succession. Le projet ne l’intéresse pas. Depuis son accession au pouvoir d’Etat en 2011, le chef de l’exécutif du Niger n’a eu de cesse de le faire savoir.
Selon ‘’Jeune Afrique’’ qui donne l’information, Mahamadou Issoufou a indiqué ‘’qu’il ne restera pas en fonction une heure de plus que ce que lui autorise la Constitution, à savoir deux mandats de cinq ans’’. Pour joindre l’acte à la parole, déjà à deux ans de la fin de son mandat, le président du Niger qui est en passe d’être un lauréat du prix Mo Ibrahim, a désigné le candidat à sa succession en la personne de Mohamed Bazoum l’actuel ministre de l’Intérieur du Niger.
Une action qui semble unique en son genre en Afrique subsaharienne où les actes ne suivent pas toujours les professions de foi.
Pour l’analyste politique Geoffroy-Julien Kouao, essayiste et juriste, « L’Etat de droit est un Etat organisé par le droit et qui fonctionne selon le droit. Le respect de la loi renforce l’Etat de droit et la démocratie. »
Selon lui, « La limitation des mandats dans une République est une exigence démocratique. Le président nigérien, à l’observation est un démocrate attaché à l’Etat de droit. Relativement aux cas ivoirien et guinéen, la stricte application de la Constitution est à mon avis la solution. En inscrivant la limitation du mandat présidentiel dans la Constitution, le constituant ivoirien exprime ainsi son hostilité et son opposition à la présidence à vie. »
Geoffroy-Julien Kouao, est l’auteur de « 2020 ou le piège électoral? »
Richard Yasseu
7info.ci