Six militaires maliens ont été tués et 18 autres blessés dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 janvier dans le centre du pays, annonce un communiqué de l’État-Major Général des Armées.
« Ce dimanche 24 janvier 2021 aux environs de 3h30, les forces armées maliennes déployées respectivement au poste G5-sahel de Boulkessi et au poste FAMa de Mondoro ont fait l’objet d’attaques complexes et simultanées de groupes armés Terroristes non identifiés », a révélé dans un communiqué le chef d’État-Major général des armées du Mali. Ajoutant que le bilan est de six militaires maliens tués et 18 autres blessés.
A lire aussi: SOLDATS IVOIRIENS TUES AU MALI : L’HOMMAGE DE LA NATION
Le 30 septembre dernier, ces deux postes de l’armée à Boulkessi et à Mondoro avaient été la cible d’attaques armées. Le raid avait coûté la vie à 40 soldats maliens, selon les informations officielles. Les soldats maliens ont « énergiquement » réagi à ces deux attaques complexes et simultanées, et ont pu faire « une trentaine de morts » du côté des terroristes, ont fait savoir les FAMa, ajoutant qu’une quarantaine de motos et un important lot de matériels militaires avaient été saisis. Les forces armées françaises barkhane ont aussi été d’un grand soutien dans cette lutte.
Pour l’instant, aucun groupe n’a revendiqué ces attaques. Depuis 2012, et le déclenchement d’insurrections indépendantiste et djihadiste dans le Nord, le Mali s’enfonce dans une crise multiforme qui a fait des milliers de morts, civiles et combattants, et des centaines de milliers de déplacés, malgré le soutien de la communauté internationale et l’intervention de forces de l’ONU, africaines et françaises.
Le centre du Mali est devenu l’un des principaux foyers de ces violences qui se sont propagées depuis 2015 vers le sud du pays, mais aussi au Burkina Faso et au Niger voisins.
Rama Camara (Stagiaire)
7info.ci