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Mali : Air France reprend la desserte, Air Côte d’Ivoire regarde la CEDEAO

Mis à jour le 18 janvier 2022
Publié le 18/01/2022 à 4:56 , ,

Alors qu’Air France a repris ses activités à destination du Mali, en Côte d’Ivoire, la compagnie nationale attend. Elle applique la consigne lancée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Les voyageurs par avion en partance d’Abidjan pour Bamako devront encore attendre pour se déplacer. Si après la suspension volontaire de ses vols à destination du Mali, Air France a repris sa desserte, ce n’est pas le cas pour les compagnies de l’Afrique de l’Ouest. Elles attendent une décision de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a imposé des sanctions contre le Mali voisin.

« La Côte d’Ivoire tout comme les pays de la CEDEAO a fermé ses frontières avec le Mali. Quand les frontières sont fermées, on ne peut pas y aller. Les frontières ne sont pas fermées avec la France. C’est un territoire totalement différent », a fait savoir à 7info un membre de la communication d’Air Côte d’Ivoire dans la matinée du mardi 18 janvier 2022.

Depuis le 9 janvier à Accra, l’organisation sous régionale a pris des décisions contre les autorités de la transition malienne. La CEDEAO qui rejette le souhait de la junte au pouvoir au Mali de prolonger la transition de 5 ans a imposé un embargo. Les chefs d’État ont décidé de fermer les frontières terrestres, aériennes et maritimes avec leur voisin, de geler les avoirs du Mali à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et le rappel des ambassadeurs. Des sanctions auxquelles Bamako a réagi par la réciprocité.

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En application de la décision de la CEDEAO, des compagnies aériennes de la sous-région et Air France ont suspendu leur activité avec Bamako. Mais la compagnie française, elle, a repris ses vols quelques jours après. Si pour l’heure il est difficile d’évaluer les impacts de ces décisions sur l’économie des pays concernés, les entreprises de transport aérien subissent les conséquences avec leurs avions cloués au sol.

« Seule la direction générale pourrait donner une idée de l’impact », indique à 7info le communicant d’Air Côte d’Ivoire.

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