Les régimes militaires au pouvoir en Afrique de l’ouest, qui ont promis organiser bientôt des élections présidentielles, vont-ils respecter le calendrier électoral ? La CEDEAO va se réunir le dimanche 9 juillet 2023 pour juger des avancées des transitions au Burkina Faso, au Mali et en Guinée.
Et c’est la Guinée-Bissau qui accueille ce sommet ouest africain largement consacré aux trois pays, dont les dirigeants sont issus de coups d’État militaires.
Ce nouveau sommet des chefs d’État de la Communauté économiques des États de l’Afrique de l’Ouest vient accentuer la pression de l’organisation pour mettre un terme aux régimes de transition. Les chronogrammes ont déjà été fixés par la CEDEAO et par les autorités de transition.
Au Burkina Faso, par exemple, l’élection présidentielle qui doit conclure la période de transition est prévue en juillet 2024. La CEDEAO avait déjà demandé, l’été dernier déjà, aux autorités de Ouagadougou d’actualiser et de préciser le calendrier électoral. Mais depuis un an, ces précisions n’ont toujours pas été communiquées officiellement.
A LIRE AUSSI: Fédération Guinée-Mali-Burkina Faso, la CEDEAO n’en veut pas
En Guinée, la période de transition doit s’achever dans un an et demi, en décembre 2024. C’est l’accord convenu entre Conakry et la CEDEAO.
Au Mali, après le référendum constitutionnel du 18 juin, l’organisation sous régionale réclame la tenue de la présidentielle en février 2024.
Tristan Sahi