Continent Politique

Mali : la CEDEAO demande à Assimi Goïta de nommer un Premier ministre civil

Mis à jour le 31 mai 2021
Publié le 31/05/2021 à 10:15 , , , ,

Les dirigeants ouest-africains n’approuvent pas le récent coup d’État perpétré par l’armée au Mali.

Une dizaine de chefs d’État ouest-africains, réunis lors d’un sommet régional extraordinaire, ont décidé le dimanche 30 mai 2021 de suspendre le Mali de leurs institutions communes en réponse au récent double putsch des militaires maliens.

Ce sont les premières sanctions de l’Organisation des États de l’Afrique de l’Ouest depuis le coup d’État survenu le lundi 24 mai 2021.

« Après de longues discussions, les chefs d’État et de gouvernement ont décidé de suspendre le Mali des institutions de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) » et « appellent à la nomination immédiate d’un Premier ministre issu de la société civile », selon le communiqué publié à l’issue de leur rencontre.

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Les Chefs d’État et de gouvernement de l’organisation ouest-africaine exigent des nouveaux dirigeants du Mali, le respect du calendrier de la transition. Ils demandent la tenue des élections présidentielles en 2022.

Il faut préciser que le colonel Assimi Goïta, le nouvel homme fort du Mali, a pris part à ce sommet extraordinaire en sa qualité du Président de la transition du Mali.

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