Les rues de plusieurs villes du Mali ont été prises d’assaut ce vendredi 14 janvier 2022 par des manifestants. Les habitants expriment leur mécontentement sur les sanctions de la CEDEAO contre leur pays.
Des dizaines de milliers, peut-être même des millions de personnes. Ce vendredi 14 janvier, les principales artères des villes maliennes sont noires de monde. A Bamako, Koutiala, Tombouctou, Bougouni, la scène est partout la même. Drapés des couleurs nationales, ils ont investi les rues de ces localités à l’appel des autorités de la transition dans le pays.
Après la décision de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) du dimanche 9 janvier 2022 d’imposer un embargo au Mali, la junte militaire au pouvoir dans le pays a marqué son mécontentement. Les autorités de la transition ont suspendu les relations avec les pays membres de l’organisation sous-régionale tout en réitérant leur ouverture au dialogue. Dans la foulée, les militaires ont appelé à des manifestations contre les sanctions.
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Un appel qui a eu un écho favorable auprès de la population, sortie massivement pour soutenir les autorités maliennes. Dans des vidéos en direct d’une chaîne de télévision malienne, une foule compacte s’est formée sur une place publique de Bamako la capitale, sous l’encadrement des forces de l’ordre.
Selon certains médias, le colonel Assimi Goïta, le président de la transition a décidé un plan de riposte du gouvernement pour faire face aux décisions de la CEDEAO, sans plus de détail.