Le pouvoir de Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK vacille. Mahmoud Dicko, imam à la tête d’une coalition réclame le départ du président malien.

Alors que la tension était encore palpable le dimanche 12 juillet, cet ancien allié du président malien et intermédiaire auprès des djihadistes qui endeuillent le Mali a appelé au calme ses partisans, après deux jours de troubles sanglants à Bamako, la capitale.

« Je demande encore une fois à la jeunesse malienne de faire preuve de retenue et de calme », avait-il invité.

Le mouvement dit du 5-juin dirigé par le guide religieux, exige la dissolution du Parlement, la démission des juges de la Cour constitutionnelle, la formation d’un gouvernement dont il nommerait le Premier ministre et la démission Président de la République.

A lire aussi: MALI : IBK REÇOIT UNE DELEGATION DU MOUVEMENT DU 5 JUIN

Dans la soirée du samedi 11 juillet, IBK a annoncé la dissolution de la Cour et ouvert la voie à des législatives partielle là où la Cour a invalidé les résultats. Le mécontentement dans le pays est né de la décision de la Cour constitutionnelle d’invalider une trentaine de résultats des législatives,

En proie depuis près d’une décennie à des attaques terroristes, cette escalade en cours pourrait devenir un élément déstabilisateur de tout le Mali, sans oublier les pays voisins.

 Arnaud Houssou
7info.ci