Le Conseil Paix et Sécurité (CPS) de l’Union africaine a, dans un communiqué publié dans la nuit du 01 juin 2021, condamné les agissements des militaires au Mali.

Le Mali est suspendu de « toute participation à toutes les activités de l’Union africaine, de ses organes et institutions, jusqu’à ce que l’ordre constitutionnel normal soit rétabli dans le pays », a décidé le Conseil paix et sécurité de l’organisation du continent tel que mentionné dans son communiqué.

L’Union africaine réagit ainsi au récent coup d’Etat perpétré par la junte contre les dirigeants de la transition. Selon le document, l’Union africaine appelle au « rétablissement de l’ordre constitutionnel et demande aux militaires de regagner leurs casernes ». L’organisation exige en outre, « la nomination de civils à la tête de la transition ainsi que la libération de l’ensemble des personnes arrêtées la semaine dernière ».

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Pour l’Union, le respect de la période de transition fixée à 18 mois est primordial. Elle invite en conséquence les autorités de transition à s’y conformer. Par ailleurs, le Conseil paix et sécurité exige que les dirigeants actuels du processus de transition, y compris le chef de la transition, le vice-président et le Premier ministre, ne soient candidats à la prochaine élection présidentielle au Mali.

L’Union africaine indique également qu’elle n’hésitera pas à imposer des sanctions ciblées et d’autres mesures punitives à l’encontre de tout trouble-fête de la transition actuelle.

Avant l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avait également pris cette décision de suspendre le Mali de ses institutions.

Dognimin Silué (Stagiaire)