Le sang a encore coulé au Mali. 49 civils et 15 soldats ont été tués dans le nord du pays suite à des attaques distinctes attribuées à des terroristes. Ce vendredi 8 septembre 2023, les autorités de Bamako ont décrété un deuil de trois jours.

Un véritable carnage. Soixante-quatre personnes dont 49 civils et 15 militaires ont été tués, jeudi 07 septembre, dans deux attaques terroristes. La première attaque a visé un bateau qui rallie le nord et le sud. Le navire a été détruit par des jihadistes. Pour la seconde attaque, les assaillants ont pris pour cible une position de l’armée malienne à Bamba, dans la région de Gao (nord). Ces deux attaques ont coûté la vie à 64 personnes.

Les deux attaques ont été revendiquées par le Groupe de soutien l’islam et aux musulmans (GSIM). La riposte de l’armée ne s’est pas fait attendre. Les forces armées du Mali (FAMA) ont neutralisé une cinquantaine de terroristes, selon les autorités.

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Un deuil national de trois jours a été décrété par les autorités de la transition.

Le Mali, pays sahélien, tout comme ses voisins, est confronté depuis plus d’une décennie à des attaques meurtrières des terroristes. La lutte contre ce phénomène transfrontalier avait conduit à la création de la MINUSMA, une mission onusienne au Mali. Mais après des coups d’Etat perpétrés dans le pays depuis 2020, cette mission internationale s’est retirée du pays à la demande des nouvelles autorités de la transition maliennes. En plus de la mission onusienne, les forces Barkhane et autres appuis militaires occidentales installées au Mali pour aider dans la lutte contre le terrorisme ont aussi quitté le pays sur injonction des militaires au pouvoir.

Arnaud Houssou