Un pas de géant dans les offensives pour l’unification du territoire malien. Depuis le mardi 14 novembre 2023, la ville de Kidal a été prise par les Forces armées maliennes (FAMA). Cette localité, située dans le nord du Mali, était aux mains de mouvements rebelles et terroristes.
Mission accomplie pour les Forces armées maliennes (FAMA). Elles ont réussi à faire une grande percée dans la zone sous contrôle de la rébellion (MNA) du Mouvement nationale de l’AZAWAD en s’emparant le mardi 14 novembre 2023, de Kidal.
« Aujourd’hui, nos forces armées et de sécurité se sont emparées de Kidal. Notre mission n’est pas achevée. Je rappelle qu’elle consiste à recouvrer et à sécuriser l’intégrité du territoire, sans exclusive aucune, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité », avait déclaré le colonel Assimi Goïta, chef de la transition malienne. Un succès obtenu moins de trois mois après le départ des troupes des Nations unies. Elles avaient hâté leur départ, suite à la dégradation de la situation sécuritaire dans la zone.
Symbole de succès
Dès sa prise du pouvoir le 25 mai 2021, le colonel Assimi Goïta a fait de la restauration de la souveraineté territoriale sa priorité. Ce qui impliquait une unification du territoire national. Face à une rébellion réputée inexpugnable, peu d’observateurs croyaient réellement que les autorités maliennes seraient capables d’un tel exploit. Mais le 14 novembre, l’armée malienne a interrompu la série noire. La prise de Kidal, mission prétendue impossible est devenue possible.
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« En 2 ans de pouvoir, les autorités de la transition ont réussi à écraser une rébellion que le pouvoir démocratique d’Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK n’a pas pu vaincre. Le colonel Assimi Goïta vient ainsi de fermer la bouche à ses détracteurs. Ce succès est un symbole de fierté. Les Maliens ont démontré qu’un peuple uni est un peuple fort », analyse Léon Séka, un doctorant en sciences politiques à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, joint par 7info.
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Pour rappel, en 2011, après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en Libye, plusieurs groupes d’ex-rebelles Touaregs ayant fui le Mali dans les années 1990, sont rentrés au pays. Ces derniers ont emporté avec eux de grandes quantités d’armes. Ce qui leur a permis de réactiver le conflit pour l’autodétermination de l’Azawad. Durant plus d’une décennie, Kidal sera le bastion de la rébellion touareg. De 2012 et 2014, les séparatistes ont infligé d’humiliantes défaites à l’armée régulière.
Avec une puissance de feu nettement supérieure, ce grâce à sa coopération avec la Russie, on peut le dire, l’armée malienne a lavé l’affront.
