Le pays est sous embargo de la CEDEAO, mais cela ne va pas empêcher les Nations Unies de reprendre leurs vols au Mali. Voici les raisons.

Les négociations entre l’ONU et les autorités de la transition malienne ont porté des fruits. Dans le cadre de la Mission de paix des Nations Unies (MINUSMA) dans le pays, les vols liés aux opérations des Casques bleus au Mali reprennent. Dans la journée du vendredi 21 janvier 2022, les aéronefs de l’ONU devraient à nouveau survoler l’espace aérien du Mali.

L’interruption du trafic aérien de la MINUSMA, il faut le préciser, n’était pas liée aux sanctions imposées depuis le dimanche 9 janvier par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Elle est plutôt en rapport avec le désir des autorités maliennes de mettre un nouveau protocole de gestion de son espace aérien. Bamako a à cœur de réorganiser « le processus d’approbation des vols » de la mission onusienne dans le pays.

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Depuis lundi 17 janvier, date de la prise de la décision, les avions de l’ONU au Mali étaient cloués au sol. Durant quatre jours donc, les appareils n’ont pas été autorisés à décoller. Désormais donc, la mission onusienne au Mali va préciser aux autorités maliennes dans des prescrits les décollages prévus et soumis à autorisation.