Le ministère de l’Éducation nationale et l’Alphabétisation était en atelier le lundi 16 septembre 2024 à Yamoussoukro. Il s’agissait pour ces éducateurs de renforcer leurs capacités dans le domaine de la nutrition, de l’alimentation et du développement de la petite enfance.
Le gouvernement ivoirien s’est engagé pour la multisectorialité afin d’arriver à bout de la malnutrition et relever les défis du développement optimal de la petite enfance.
À Yamoussoukro, au cours de l’atelier de formation tenu le lundi 16 septembre, le SE-CONNAPE a invité le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation à s’impliquer d’avantage dans la lutte contre la malnutrition infantile.
« La sous nutrition affecte le rendement scolaire et pose des limites au développement cognitif et à la capacité des individus à se développer correctement », a révélé Dr Ahoussi Atouo, chargée d’études, formatrice au nom du secrétariat exécutif pour la nutrition, l’alimentation et du développement de la petite enfance ( SE-CONNAPE).
La spécialiste en santé nutrition comportement a, de ce fait, clairement établi le lien entre la nutrition et l’éducation.
Elle a souligné que le manque d’éducation affecte la sécurité alimentaire des ménages : « et donc leur état nutritionnel à partir du moment où cela entraine une restriction de l’accès à des emplois mieux rémunérés, à des ressources technologiques plus avancées et à des services essentiels de santé ».
Dr Ahoussi soutient en outre que la malnutrition, par ses effets négatifs sur le développement du capital humain et sur la productivité au travail, contribue à limiter le développement économique social du pays, à long terme.
Le Secrétariat exécutif du CONNAPE recommande donc au MENA, pour impacter la lutte contre la malnutrition des enfants, entre autre, la mise en œuvre des stratégies de communication et de plaidoyer promouvant la sécurité nutritionnelle dans le secteur de l’éducation ; ou encore l’utilisation des écoles et l’environnement éducatif comme des plateformes de transfert de compétences de vies, incluant la sécurité nutritionnelle et la promotion et le renforcement des capacités de l’accès à des interventions nutritionnelles.
Tristan Sahi
