« Profanation de la tombe de DJ  Arafat, les enfants en conflit avec la loi, les fumoirs, » sont les différents éléments énumérés par Mamadou Touré qu’il considère comme des pertes de valeurs de la jeunesse ivoirienne.

« On a tous été choqué de voir un enfant de 8 ans dire qu’il a touché le corps d’Arafat et que sa barbe est du caoutchouc », s’est-il rappelé évoquant les autres dépravations, qui selon lui, sont les conséquences des crises qu’ont subi le pays.

Par ailleurs, le ministre de la jeunesse, de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, a indiqué que le retour aux valeurs n’est pas une question qui concerne que son ministère, mais tous les ivoiriens. « Le premier éducateur, c’est la famille (…) l’école concourt aussi à celle des jeunes » a-t-il rappelé.

Il a donc souhaité qu’il y ait des débats sur le retour aux valeurs.
« C’est un débat qu’il faut ouvrir, et nous remettre tous en cause. Si on pense que tout relève du gouvernement, on ne s’en sortira pas » a soutenu Mamadou Touré.

« La promotion des jeunes, c’est aussi faire en sorte qu’ils soient sensibilisés à certains fléaux. Et ce sont environ 200 mille jeunes qui sont ainsi sensibilisés chaque année. En outre, nous avons le Compendium des compétences jeunes mis en place par mon prédécesseur et que nous sommes en train d’actualiser. C’est une initiative qui permet de faire la promotion de ces jeunes dans différents secteurs d’activité et qui sont à nos yeux des potentiels à exploiter » a indiqué le premier responsable des jeunes ivoiriens.

Sandra KOHET, stagiaire

7info.ci