Son nom rime avec la présidence du conseil régional du Gbêkê d’où il a été débarqué après l’affaire de découverte d’armes et de munitions à son domicile privé. Mais Mangoua Jacques veut rebondir aux élections législatives partielles.
L’élu du conseil régional de Gbêkê on s’en souvient, avait perdu son fauteuil de président et avait même fait la prison pour détention illégale d’armes et de munitions, courant octobre 2019. Crime pour lequel il a toujours clamé son innocence. Mais à la faveur du déclenchement de la crise sanitaire de Covid-19, Mangoua Jacques avait bénéficié d’une remise en liberté provisoire. Seulement, il n’a plus retrouvé son poste à la tête du conseil régional du Gbêkê.
L’homme caresse de nouvelles ambitions. Celles d’être député. Il veut porter la voix des localités de Bodokro, Lolobo, N’’Guesankro et Marabadiassa, sa circonscription électorale d’origine, à l’Assemblée nationale.
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Cadre du PDCI, Mangoua Jacques va défendre les couleurs du Vieux parti dans cette partie du pays lors des élections partielles des députés et sénateurs. Il aura pour adversaires Koffi N’dah Kouakou (indépendant), Kouamé Attingbré du RHDP, Sahouré N’Guessan (Indépendant) et Kouakou Kouamé Maxime qui est aussi un indépendant.
Le scrutin aura lieu le samedi 3 septembre 2022.