Encourager les jeunes à reprendre à leur compte les causes de la paix, de la diversité et du respect mutuel, pour qu’ils contribuent à la lutte contre l’extrémisme violent au lieu de l’alimenter, tel était l’objet de la rencontre initiée par les chefs de communautés de la ville de Bouaké, sous la présidence de Diomandé Ben, président des chefs des communautés de Bouaké.
C’est l’esplanade du Ran hôtel de Bouaké qui a abrité cette cérémonie, samedi 15 Août dernier, en présence de plusieurs groupements de jeunesse. Diomandé Ben, président des chefs de communautés de Bouaké a lancé un appel fort à l’endroit de toute la jeunesse de tous les bords politiques confondus à s’abstenir de toute forme de violence.
<< Bouaké a assez souffert de la crise militaro-politique et celle de la crise post-électorale de 2010. Nous sommes venus parler à nos enfants de ne pas rentrer dans cette danse là aussi. Nous ne voulons plus ça à Bouaké. Nous avons vécu des moments difficiles et atroces. Bouaké a été traitée de tous les noms et aujourd’hui petit à petit notre belle cité retrouve son lustre d’antan. Alors ne voulons pas entendre que nos enfants sont encore morts. On ne veut plus entendre le nom de Bouaké dans ces manifestations >> a-t-il recommandé. Cette rencontre a été l’occasion de certains groupements de jeunes de se désolidariser de ces actes qui sont contre le développement.
Oscar de Ouellé, correspondant régional