Les personnes arrêtées le jeudi 22 mars 2018 en répondant à l’appel de la plateforme de l’opposition EDS comparaissent devant le tribunal des flagrants délits d’Abidjan. La marche avortée visait une protestation pour une réforme de la CEI, conformément à l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.
Les militants de la plate forme de l’opposition Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) comparaissent devant le tribunal des flagrants délits d’Abidjan. Ils sont accusés d’acte ou de manœuvres tendant à entrainer des troubles à l’ordre public.
Jean Gervais Tchéidé, porte-parole de la plateforme EDS parmi les prévenus s’explique à la barre.
Il a soutenu que « c’est le mercredi 21 mars 2018, à la dernière réunion, à 19 Heures que la secrétaire générale de la préfecture a donné l’arrêté interdisant la marche du jeudi 22 mars 2018 ». Avant d’ajouter qu’ « à partir de ce moment la plate forme EDS n’avait plus de mages de manœuvres pour informer ses militants à temps de l’interdiction de la marche ».
C’est pourquoi, le jeudi 22 mars matin, il s’est rendu sur les lieux de la marche (Adjame place des martyres) afin d’informer les militants et sympathisants d’EDS de l’interdiction de la marche. C’est à ce moment précis qu’il a été interpellé par des policiers.
Georges Alexis Armand Ouegnin président de EDS, HUBERT Oulaye et l’Ex-Président de LIDER Mamadou Koulibaly sont venus apportés les soutiens aux prévenus.
Kevin Lade, stagiaire
Source: Pôleafrique.info