Avoir une bonne connexion internet n’est pas chose aisée en ce moment en Côte d’Ivoire. La situation ne manque pas de faire des mécontents aussi bien chez les consommateurs que chez les opérateurs de téléphonie mobile.
Le déficit de connexion internet en Côte d’Ivoire a un coupable. Selon les opérateurs de téléphonie mobile dans le pays, c’est le manque d’alimentation électrique.
Face au ministre de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Félix Adom, qui les a reçus le lundi 26 avril 2021, les responsables d’Orange Côte d’Ivoire, MTN et Moov Africa Ci ont alerté sur les impacts négatifs des coupures de l’énergie électrique.
Selon Mamadou Bamba, leur porte-parole, les coupures de courant électrique occasionnent des problèmes d’accès à internet et dégradent la qualité des réseaux mobiles.
« Aujourd’hui, beaucoup d’antennes n’ont pas suffisamment d’énergie pour pouvoir délivrer la qualité de service que (le consommateur) est en droit d’attendre », explique Mamadou Bamba, directeur général d’Orange Côte d’Ivoire. Il ajoute que leurs réseaux ont besoin de routes et de carburant. Leur carburant, dit-il, « c’est l’énergie. Si vous n’avez pas d’énergie, la voiture tombe en panne. Nos réseaux tombent actuellement en panne à cause du déficit d’énergie qu’on rencontre depuis quelques jours ».
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Le ministre s’est montré rassurant. Il a indiqué avoir compris les craintes et doléances des opérateurs de téléphonie mobile. Roger Félix Adom a souligné que le gouvernement qui prend en compte leurs préoccupations urgentes met tout en œuvre pour leur permettre d’assurer une bonne qualité de service.
« On a identifié les causes et on essaiera dans la mesure du possible de faire en sorte que les impacts et difficultés que nous rencontrons soient les plus minimes possibles pour les utilisateurs de ces réseaux.
Nous avons convenu d’en discuter avec les acteurs de Côte d’Ivoire énergies, de la CIE, du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, afin de trouver des solutions le plus rapidement possible pour pallier ces difficultés », a assuré, Roger Félix Adom.
