L’information est beaucoup commentée sur les réseaux sociaux et sur les plateformes des journalistes ivoiriens. Le confrère Hamed Kassambara plus connu dans le milieu de la presse nationale sous le nom de plume de Hamed Billy est gardé à vue à la brigade de recherches de la gendarmerie nationale.

Convoqué le lundi 10 octobre 2022, Hamed Billy a répondu à l’appel de l’autorité sécuritaire en effectuant le déplacement de Ferkessédougou jusqu’à Abidjan, apprend 7info. Seulement, le confrère ignorait que ce voyage qui a priori consistait à répondre à une « invitation dans le cadre d’une enquête judiciaire » comme le mentionnent des organisations de défenses des droits des journalistes, allait tourner autrement.

Depuis, le lundi 10 octobre, Hamed Kassambara n’a toujours pas regagné son domicile. Il est gardé à vue à la brigade de recherches de la gendarmerie nationale. Les faits qui lui sont reprochés ne sont pas encore connus.

Mais déjà, des réactions de soutien ne manquent pas. Dans un communiqué, l’Union nationale des journalistes et correspondants de presse de Côte d’Ivoire (UNAJCOP-CI) prend position contre la garde à vue dont est l’objet ce journaliste. Selon cette organisation, la rétention de ce confrère est en porte à faux avec la loi sur la presse nationale.

« L’UNAJCOP-CI condamne avec la dernière énergie cette garde à vue qui pour nous est une violation flagrante de la loi n°2017-867 du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la presse, notamment en son article 89.  »La garde à vue, la détention préventive, et les peines d’emprisonnement sont exclues pour les infractions commises par voie de presse ou par tout autre moyen de publication sous réserve de toutes autres dispositions applicables », lit-on dans le communiqué qui appelle également à la mise en liberté du journaliste.

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Hamed Kassambara est un correspondant de presse dans la région du Tchologo et est membre de l’UNAJCOP-CI.