C’est autour du thème « alertes précoces et actions rapides » que s’est fait la commémoration de la journée mondiale de la météorologie en Côte d’Ivoire. Pour cette édition, les structures en charge de la météorologie sont invitées à peaufiner au mieux leurs stratégies de prévention et de gestion des catastrophes naturelles.
Au regard des phénomènes météorologiques auxquels de nombreux pays sont confrontés, la mission des services météorologiques nationaux ne doit plus se limiter à informer les populations sur le temps qu’il fera chaque jour. Pour la Côte d’Ivoire, il s’agit de sensibiliser toutes les couches socio-professionnelles et les acteurs impliqués dans ce secteur sur l’impact des alertes et informations météorologiques diffusées au quotidien. Une tâche dévolue à la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire aéronautique et météorologique (SODEXAM). L’objectif final étant de mener des actions de réduction des pertes en vie humaine et des dégâts matériels, mais surtout de résilience suite aux catastrophes naturelles telles que les feux de brousse, les inondations et les fortes chaleurs qui peuvent impacter négativement la vie des populations.
Comment y parvenir ? Sur cette question, Daouda Konaté, le directeur de la Météorologie nationale, lève un coin de voile sur la stratégie ivoirienne. « Au niveau institutionnel, la SODEXAM est partie prenante du Comité interministériel de la gestion des catastrophes. Notre action est de fournir au gouvernement des informations de prévisions saisonnières et de longue échéance, des alertes ou des informations météorologiques appropriées. Au final le gouvernement sera à même de prendre des décisions idoines et réduire les risques de catastrophes dans le pays », précise Daouda Konaté.
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Améliorer la prévention, la préparation et la réponse aux catastrophes naturelles ; pour atteindre ce triptyque, la SODEXAM a adopté une stratégie plus participative. « Nous travaillons en étroite collaboration avec l’Office national de la protection civile (ONPC) à qui nous diffusons nos informations météorologiques et nos alertes afin de leur permettre de mieux organiser les secours sur le terrain. La presse et le Centre d’informations et de communication gouvernementale (CICG) sont également nos partenaires dans la diffusion des bonnes informations et au bon moment à nos populations. Notre souci est donc de prévenir ces populations sur les risques qu’elles encourent en cas de phénomènes météorologiques dangereux », conclut le directeur de la Météorologie nationale.
