Ils n’ont eu aucune pitié pour cette femme enceinte et son innocent garçon. Le film de ce double meurtre commis à Gbatongouin, raconté par le principal suspect, donne froid dans le dos.
C’est une histoire de tontine qui aurait mal tourné. Le samedi 18 novembre le couple meurtrier rend une visite à dame K.L.C.F institutrice à Gbatongouin. Sur les lieux, la situation dégénère lorsque G.B.M donne le motif de sa présence à sa collègue.
« J’ai eu une altercation avec ma collègue pour une histoire de tontine et malheureusement ça s’est mal passé. Je reconnais l’avoir tuée mais je ne l’ai pas fait de manière délibérée. Elle était avec son fils et vu qu’il est en âge de parler je me suis dit qu’il pouvait me dénoncer voilà comment j’ai mis aussi fin à sa vie. Ma collègue je lui ai donné un coup de poing sous la gorge et son fils, je l’ai étouffé en mettant ma main sur sa bouche et son nez », avoue G.B.M.
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Toujours selon les aveux du principal suspect, c’est sa concubine qui lui aurait suggéré d’ôter la vie au petit garçon de 7 ans. Après son forfait, le couple meurtrier s’est rendu au domicile d’un proche pour lui raconter l’acte qu’il venait de poser. Ce dernier, le troisième suspect va leur donner l’idée macabre de maquiller la scène de crime en cambriolage. C’est encore ce complice qui va se proposer d’égorger les corps déjà sans vie de dame K.L.C.F et de son fils K.K.M.S.S, afin de donner plus de crédibilité à la scène de cambriolage. S’en suivra une cavale pour le trio meurtrier. Le couple choisira de venir se cacher à Abidjan à près de 600 kilomètres de Man, quand le troisième va opter pour l’idée de rester dans la zone.
Grâce aux recherches menées activement par les éléments de la police criminelle, les auteurs du double meurtre de Gbatongouin seront finalement interpellés, après 10 jours de fuite.