Ils sont nombreux ces jeunes qui ont échoué dans leur tentative de vivre un « Eldorado européen”, pendant que de nombreux autres jeunes, femmes et enfants continuent d’y rêver, en se préparant pour cette aventure risquée et dangereuse.

Dans le cadre de la lutte contre la migration irrégulière, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a organisé un forum d’échanges entre jeunes, médias et Ong sur l’accès à l’information sur la migration irrégulière le samedi 5 décembre 2020 à Yamoussoukro.

À cette occasion, plusieurs ex-migrants étaient présents, et ont témoigné des risques et dangers au Sahel et en mer méditerranéenne, ainsi que la traite des migrants.

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“L’aventure n’est pas facile, avant de voyager, il faut bien se renseigner, là-bas il n’y a pas de fraternité”, ont dit d’une même voix Madjika et Gisèle, deux jeunes femmes revenues de l’aventure.

Pour Parker, artiste peintre et ancien migrant, “les émotions qu’on fournit sont juste un aperçu de ce qu’on a vécu là-bas. L’Europe n’est pas le paradis”.

“Il y a des personnes qui meurent, l’aventure est dangereuse, je ne la conseille à personne”, a-t-il dit, invitant les jeunes à partir de manière régulière avec les documents au complet.

Il faut rappeler que la Côte d’Ivoire occupe la deuxième place après le Nigeria selon l’Unesco.

Sandra Kohet
7info.ci