La première édition de l’African digital week a fermé ses portes le 19 janvier 2018 à Abidjan. Des entreprises ont montré l’impact de leurs usages des technologies sur la mobilité.
Plus besoin d’être forcement cloisonné dans un bureau pour produire de la valeur. Les entreprises et les organisations en Afrique devraient prendre en marche le train de la mobilité en termes d’usage technologique. C’est ce qui ressort du panel débattu autour du thème « Mobilité, quelles devises et quelless technologies pour quels usages ? ». La discussion s’est tenue le 19 janvier 2018 à Abidjan, jour de clôture de la première édition de l’African digital week.
« Les études démontrent que toutes les entreprises qui sont embarquées dans la mobilité se retrouvent avec un niveau de croissance de leur chiffre d’affaires qui n’a rien à avoir avec celles qui ne le sont pas », indique Serge Kouakou, directeur de Orange Business, entité d’orange en charge des entreprises. Il le justifie par le fait que les travailleurs des entreprises embarquées dans la mobilité exploitent tous les moments pour produire. Autour d’un café, dans des embouteillages, ils consultent les mails, répondent à des problèmes à distance.
Pour Serge Kouakou, travailler en mobilité devrait être une évidence. « (…) Quand on dit mobilité, on parle de tout un ensemble de technologie. Si les responsables de service se déplacent et qu’ils ne sont pas capables d’utiliser la technologie pour remplir certaines tâches de façon optimale comme s’ils ne s’étaient pas déplacés, ils auront raté quelque chose », prévient le directeur de Orange Business.
Dans l’ensemble, l’African Digital Week a planché autour du thème : « Quels modèles de transformation digitale pour réussir le développement économique et social de l’Afrique ». C’est une initiative de la Commission économie numérique du patronat ivoirien et ses partenaires.
Nesmon De Laure
Source : rédaction Pôleafrique.info