Mieux vaut prévenir que guérir. C’est l’objectif du ministère des Ressources animales et halieutiques, en prenant des mesures conservatoires face à la situation qui prévaut à Koumassi. Le lundi 4 mars, une vidéo rendue virale sur les réseaux sociaux montrait plus de 2 tonnes de poissons morts sur une surface de plus de 5 hectares au niveau de la Baie de Biétry.
C’est le lundi 4 mars 2024 que les populations riveraines avaient fait la surprenante découverte et avaient relayé l’information via les réseaux sociaux. C’est donc pour s’imprégner de la situation que le ministre des Ressources animales et halieutiques ainsi que celui de l’Environnement et du développement durable et de la Transition écologique étaient sur le terrain ce mardi 5 mars 2024. Ils avaient à leurs côtés des structures comme le Centre ivoirien antipollution (CIAPOL), la police scientifique, les Eaux forêts et la gendarmerie, présentes pour mener les premières investigations.
Lors de cette visite de terrain, le ministre Sidi Touré a révélé que plusieurs pistes ont été évoquées dans la gestion de cette situation. Mais en attendant les résultats des investigations des services compétents, le ministre des Ressources animales et halieutiques annonce la prise de mesures conservatoires.
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Il s’agit notamment de la collecte de tous les poissons morts d’une quantité estimative de plus de 2 tonnes et de leur destruction systématique. Mais aussi la sensibilisation des communautés riveraines aux risques de manipulation, de commercialisation et de consommation des poissons suspectés. Enfin, la sécurisation du site concerné et l’interdiction de toutes activités de pêches sur le plan lagunaire allant du quartier ancien Koumassi jusqu’à la Société ivoirienne de raffinage (SIR).
A la fin de cette incursion dans la zone de la Baie de Biétry, le ministre des Ressources animales et halieutiques a rassuré les populations que les premiers résultats des causes de cette mortalité subite seront connus sous peu. Tout en indiquant que cette situation ne met pas en cause la qualité des poissons consommés dans la ville d’Abidjan .
Maria Kessé
