Ne plus mourir en donnant la vie. La stratégie ivoirienne de lutte contre les décès maternels porte des fruits. Selon les résultats préliminaires de l’enquête démographique et de santé (EDS) 2021, le pays a enregistré 315 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes.
Les statistiques sont en nette baisse comparativement aux résultats de la dernière enquête démographique de santé qui remonte à 2011. C’est donc un bond que la Côte d’Ivoire fait en matière de lutte contre la mortalité maternelle. Des résultats obtenus grâce aux efforts conjugués des acteurs du secteur de la santé.
Selon l’Enquête démographique et de santé (EDS) 2021, le taux de mortalité maternelle est de 315 décès pour 100 000 naissances vivantes. Un taux en baisse au regard de celui de la précédente EDS 2011 qui était de 614 décès pour 100 000 naissances vivantes.
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Le taux de mortalité néonatale n’est pas en reste de cette baisse enregistrée. Sur la même période, il est passé de 38 à 30 décès pour 1 000 naissances vivantes. Le taux de mortalité infanto juvénile quant à lui est passé de 108 à 74 décès pour 1 000 naissances vivantes en Côte d’Ivoire.
L’Enquête démographique et de santé réalisée en 2021 en Côte d’Ivoire est la quatrième du genre conduite par le pays. Elle fait suite à celles mises en œuvre en 1994, 1998–1999 et 2011–2012. Pilotée, à la fois, par la Direction générale du plan et de la lutte contre la pauvreté et la Direction générale de la santé, la réalisation technique de l’EDS-CI 2021 a été confiée à l’Institut national de la statistique (INS).
La Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent, 2016-2030, recommande aux pays de réduire la mortalité maternelle à moins de 70 décès pour 100 000 naissances vivantes d’ici 2030.