La gendarmerie nationale vient de perdre un de ses éléments. Selon une source sécuritaire, un sous-officier de ce corps d’élite des forces de défense et de sécurité ivoiriennes a trouvé la mort dans des conditions tragiques dans le département de Niakaramandougou, région du Hambol dans le centre-nord de la Côte d’Ivoire.
Selon l’information, le drame s’est produit dans la forêt classée de Loho, située à 19 km à l’est de la brigade d’Arikokaha.
Dans cette partie du département de Niakara, le dimanche 16 février 2025, deux gendarmes qui effectuaient une patrouille sont tombés dans une embuscade tendue par des inconnus.
L’un d’eux, un adjudant, a reçu une décharge de chevrotines de calibre 12 à l’épaule gauche. Dans un acte d’une extrême violence, sa gorge a ensuite été tranchée par les agresseurs.
Son collègue, bien que pris dans la même embuscade, a réussi à fuir et à donner l’alerte.
Le bilan humain de cette attaque fait état d’un mort. Il s’agit de l’adjudant M.A.M âgé de 45 ans, résidant à Niakara et de nationalité ivoirienne.
Du côté matériel, les agresseurs auraient emporté un fusil AK-47, ainsi qu’un chargeur contenant 15 munitions, fait savoir une source sécuritaire.
Elle ajoute que les autorités administratives et sécuritaires locales ont été saisies de cette situation dramatique.
Il s’agit notamment du substitut du procureur résident près la section du tribunal de Katiola.
Une équipe composée d’éléments de la brigade et du médecin-chef de l’hôpital général de Niakara, s’est immédiatement rendue sur les lieux pour procéder aux constatations d’usage, fait savoir la source
Selon les déclarations du médecin-chef, l’adjudant victime est décédé des suites de ses blessures par balle et de la coupure à la gorge. Les circonstances exactes de l’attaque restent à déterminer.
Une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs de cet acte et comprendre les motivations derrière cette embuscade.
Maria Kessé