Que dit la formation politique du président Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’État depuis le 26 juillet 2023 ? Dans un communiqué, le PNDS-Tarayya, jusque-là silencieux, réagit.

Il ne s’était pas exprimé depuis l’intrusion des militaires dans la gestion du pouvoir d’État le 26 juillet. Ce samedi 12 août 2023, le PNDS-Tarayya est sorti de son silence. Dans un communiqué, la formation politique du président nigérien, dénonce une prise d’otage par les militaires de Mohamed Bazoum, qui, pour elle, reste le chef de l’État du Niger.

« Depuis le jeudi 26 juillet 2023 le président de la République, SEM Mohamed Bazoum, son épouse, son enfant, plusieurs membres du gouvernement et d’autres personnalités sont pris en otage par le général Tiani », lit-on dans le document signé par Kalla Ankouraou, le secrétaire général du Comité exécutif national, de ce parti.

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Selon cette formation politique, Mohamed Bazoum encore aux mains de la junte, est détenu dans de mauvaise conditions. Le PNDS-Tarayya fait cas des « traitements inhumains et dégradants », de « torture morale et psychologique. Pis, « le président de la République Mohamed Bazoum et sa famille sont privés d’eau potable, des denrées alimentaires, d’électricité, des soins de santé et d’autres commodités de la vie courante » , fait savoir ce parti dans son communiqué.

Fort de ces dénonciations qu’il fait, le PNDS-Tarayya indique soutenir « les différentes mesures et décisions des sommets extraordinaires de la CEDEAO sur le Niger ».

Il appelle ses représentants de base à rester unies et de continuer à organiser chacune à son niveau des actions de protestations permanentes dans tout le pays jusqu’à la libération et à la réinstallation dans ses fonctions constitutionnelles, du président Mohamed Bazoum.

Richard Yasseu