« Paris n’a pas demandé le survol du territoire algérien ». C’est la réaction de l’état-major des armées française, après l’annonce de la préparation d’une opération militaire au Niger.
L’Algérie considère qu’une intervention militaire au Niger, ne ferait qu’aggraver une situation déjà préoccupante dans la zone sahélienne. Alger préconise donc un règlement pacifique de la crise dans le pays.
Le mardi 22 août, la télévision nationale a même annoncé « avoir refusé le survol de son territoire » par l’armée française.
Une information aussitôt démentie par le Quai d’Orsay. L’état-major infirme la demande par la France de survol du territoire algérien et par conséquent le refus des autorités algériennes.
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Et ce, après que des chefs d’état-major des pays membres de la CEDEAO, se sont réunis pour réfléchir à une « possible intervention militaire » tout en privilégiant la voie du dialogue pour un retour à l’ordre constitutionnel.
De leur côté, les putschistes ont déjà annoncé une période de transition qui ne dépassera pas trois ans.