Il a finalement eu plus de chance que ses géniteurs. Après six mois de détention, le fils de l’ancien président du Niger Mohamed Bazoum, a été mis en liberté provisoire le lundi 8 janvier 2024. Il est accusé de « complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité ou à la sureté de l’Etat ».
La médiation togolaise a joué un rôle important dans la prise de cette décision. Depuis le lundi 8 janvier 2024, Mohamed Bazoum Salem, fils du président déchu du Niger, est libre de ses mouvements. Une liberté provisoire qui lui a été accordée par le juge d’instruction du tribunal militaire de Niamey.
Cette liberté sous conditions en attendant son jugement, lui a permis de s’envoler pour le Togo en compagnie du ministre togolais des Affaires étrangères, le même lundi.
Depuis le putsch de juillet 2023, Mohamed Bazoum Salem, étudiant de 22 ans était retenu prisonnier aux côtés de ses parents. Il est inculpé de « complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité ou à la sureté de l’Etat ».
Selon l’attestation de mise en liberté provisoire rendue publique le lundi 8 janvier, l’intéressé « à charge pour lui de répondre à la justice dès qu’il y sera requis ».
Maria Kessé
