La situation sécuritaire au nord du Nigeria demeure préoccupante. Si le pays fait face depuis des années à des enlèvements d’élèves, il est aussi confronté à la libération fréquente de détenus.

Il y a moins de six mois déjà, c’est le QG de la police d’Owerri qui se faisait attaquer par des hommes en armes non identifiés. Cette nouvelle attaque contre le centre de détention de moyenne sécurité de Kabban a permis à 240 détenus de s’évader. L’information a été donnée par Francis Enobore, porte-parole de l’administration pénitentiaire du pays

“Vers 22 h 45 GMT dimanche, des assaillants venus en nombre ont engagé de violents échanges de tirs contre les gardes armés de la prison. Les hommes armés ont ensuite envahi la prison, où se trouvaient 294 personnes en détention, dont 224 en attente d’être jugées”, a-t-il précisé. Avant de faire savoir que les assaillants n’ont pas été identifiés et que les recherches sont en cours afin de retrouver les détenus évadés.

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Dans ce contexte de terrorisme entre l’État islamique, Boko Haram et les groupes indépendantistes, le centre, le sud-est et le nord-ouest du Nigeria sont soumis à des pressions sécuritaires. Le pouvoir avec à sa tête, Muhammadu Buhari, reste encore impuissant.

Depuis le 5 avril dernier, ce sont 1844 détenus qui se sont échappés de prison après l’attaque des hommes armés non identifiés.