S’exprimant sur le processus électoral en cours, l’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a affirmé qu’il n’y aura pas d’élection à la date indiquée.
« Il ne peut pas avoir d’élection le 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu. Comme préalable, Guillaume Soro demande: le retrait de la candidature du président sortant Alassane Ouattara, la dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Conseil constitutionnel, la révision de la liste électorale et la libération de tous les prisonniers politiques.
Concernant la participation du chef de l’État à la présidentielle du 31 octobre prochain, l’ancien leader étudiant soutient que l’immense majorité du peuple ivoirien est contre cette candidature. « Les trois quarts des populations ivoiriennes sont d’accord pour le départ d’Alassane Ouattara », a-t-il révélé.
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Selon l’ancien patron des Forces nouvelles, seule la détermination du peuple ivoirien pourra faire reculer Alassane Ouattara, comme ce fut le cas au Burkina Faso où Blaise Compaoré après 27 ans de règne a dû abandonner le pouvoir face à une insurrection populaire.
« Un peuple déterminé trace l’histoire de son pays. Le Burkina nous a donné l’exemple. Nous comptons sur les Ivoiriens pour se dresser contre Ouattara afin qu’il quitte le pouvoir », a expliqué le président de Génération et peuples solidaires (GPS).
Depuis son exil parisien, l’ex-chef de la rébellion semble livrer une guerre médiatique au régime d’Abidjan.
Arnaud Houssou
7info.ci