Formé le mardi 17 octobre 2023, le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Beugré Mambé a déjà commencé le travail. Au cours du Conseil des ministres, son tout-premier qui s’est tenu le lendemain mercredi, des priorités lui ont été fixées par le président ivoirien Alassane Ouattara. Mais les Ivoiriens, eux, ont des attentes de ce gouvernement.
« Que le gouvernement se penche sincèrement sur les coûts de la vie », ou encore, « que les primes s’étendent à tous les ministères ». Du gouvernement Beugré Mambé, les Ivoiriens attendent beaucoup.
« A mon humble niveau, il y a trois attentes principales. La première est que la nouvelle équipe s’inscrivent dans la continuité des actions de développement. Il faudra aussi au gouvernement Mambé plus de rigueur dans la politique sanitaire en Côte d’Ivoire. Je souhaite enfin que le nouveau gouvernement se penche sincèrement sur les coûts des denrées alimentaires qui ne font que grimper énormément, ayant du coup une répercussion sur le quotidien à savoir le coût du transport etc », fait savoir à 7info, Jean-Paul Tompieu, un homme d’affaires.
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Le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Beugré Mambé a été formé le mardi 17 octobre 2023. Composé de 32 ministres, il remplace celui que dirigeait Patrick Achi, dissous le 6 octobre 2023.
A cette nouvelle équipe, le président ivoirien Alassane Ouattara a fixé de nombreuses priorités et fait des recommandations qui vont dans le sens du bien-être de la population. Le citoyen lambda, lui, s’inscrit dans cette donne.
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« J’attends que ce gouvernement s’attaque à la question de la cherté de la vie. Il lui faudra contrôler effectivement l’application des prix homologués fixés. Vous vous rendez compte que dans certains quartiers, des commerçants fixent des prix de façon anarchique. Des prix qui vont au-delà de ceux fixés par le gouvernement. Nous savons que le gouvernement fait beaucoup en initiant des missions de contrôle sur le terrain, mais il faudrait que ces missions soient de plus de plus accentuées et des sanctions soient prises contre les commerçants véreux. Il y a également les coûts de transport en commun. Depuis l’augmentation des prix du litre de carburant, on a constaté que plusieurs transporteurs ont augmenté le prix du transport selon le trajet. Vous verrez par exemple que de Yopougon à Adjamé, à partir du carrefour Siporex où avant le transport était au maximum de 300 FCFA, il est passé à 400 FCFA voire 500 FCFA. Cela pèse sur le pouvoir d’achat du citoyen, surtout pour les emplois », renchérit Dorice Kahako, une étudiante jointe par 7info.
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« Ce que j’attends du gouvernement, c’est de régler cette injustice que subit la majorité des fonctionnaires qui n’ont pas de prime alors que des primes sont accordées aux agents et fonctionnaires de deux ou trois ministères. Je veux parler de ceux du Budget, de l’Economie et du Portefeuille de l’Etat et quelques autres ministères. Nous qui sommes du ministère chargé de l’éducation-formation, il faudrait que le gouvernement étende la question de l’octroi des primes à tous les fonctionnaires. Enfin mon attente du nouveau gouvernement est qu’il s’attaque à la question de la gestion des entreprises de l’Etat où il a été évoqué des détournements de fonds publics sans suite réelle », exprime Gérard Toualy, un fonctionnaire.
Richard Yasseu
