Les propos tenus le samedi 2 octobre 2021 par Justin Koné Katinan, le porte-parole du président Laurent Gbagbo, suscitent des réactions. Le camp Simone Gbagbo entend répondre.
La guerre entre pro-Laurent et pro-Simone Gbagbo a-t-elle commencé ? Reléguée à un rôle secondaire dans l’organisation du congrès constitutif du parti en création de son époux, Simone Gbagbo a pris ses distances avant d’être définitivement écartée de la liste des cadres retenus. Lors du lancement officiel du Mouvement générations capables (coalition de mouvements et associations de soutien à l’ex-Première dame), le samedi 25 septembre 2021, Simone Ehivet Gbagbo a signifié à ses filleules que leur « vision ne doit pas être ma personne ».
Une semaine après, le samedi 2 octobre 2021, au cours d’une conférence de presse lors de l’Assemblée générale ordinaire des femmes du nouveau parti de Laurent Gbagbo, Justin Koné Katinan est revenu sur ces propos. Comme une réponse à l’ex-Première dame, il indique que : « Laurent Gbagbo incarne notre vision ! Quand Laurent Gbagbo est en prison à la Cour pénale internationale (CPI), c’est notre vision qui est en prison ». Dans le camp de l’ancienne députée d’Abobo, ces propos de l’ex-ministre du Budget de Laurent Gbagbo sont perçus comme « provocation ».
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Le camp Simone prépare la riposte
Des membres du Mouvement générations capables (MGC) joints par 7info ont révélé qu’ils apporteraient la réplique à cette « provocation de trop ».
« Nous avons créé notre mouvement, parce que nous nous sommes senties concernées par les humiliations que Laurent Gbagbo fait subir à la première dame Simone Gbagbo depuis qu’il est rentré en Côte d’Ivoire. Koné Katinan doit s’attendre à une réplique de notre part », confie sous le sceau de l’anonymat à 7info, un membre du MGC, non sans révéler qu’une réponse aux déclarations de l’ex-ministre du Budget serait en préparation.
« Koné Katinan est surement en manque d’inspiration et il juge bon de lancer des piques à Simone Gbagbo, une brave femme. De toutes les façons, il aura une réponse dans peu de temps qu’il sache que nous allons agir face à cette provocation de trop », confie-t-il.
