Société

Nutrition, le ministère de la Communication s’engage dans la promotion des bonnes pratiques

Mis à jour le 4 février 2024
Publié le 04/02/2024 à 9:00 , , ,

Solliciter un accompagnement en vue de la promotion des bonnes pratiques nutritionnelles. C’est ce qui a suscité la rencontre entre le directeur de cabinet du vice-président de la République et le ministre de la communication, le jeudi 1er février 2024. Au centre des échanges, la présentation du Plan national sectoriel de nutrition 2024-2026.

 

 

Garantir à l’ensemble de la population un statut nutritionnel optimal en vue d’améliorer son bien-être et soutenir durablement une croissance inclusive et le développement du pays. C’est ce que vise la Politique nationale de nutrition. Ainsi afin de renforcer le statut nutritionnel de la population et le développement optimal de la petite enfance, le nouveau Plan national multi sectoriel de nutrition (PNMN 2024-2026), entend s’appuyer une nouvelle approche. Une démarche qui consiste à obtenir l’implication véritable de tous les acteurs.

C’est cette vision que Emmanuel Ahoutou ministre, directeur de cabinet du vice-président de la République, est venu présenter à son collègue du ministère de la Communication, en vue de son adhésion.

 

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Prenant la pleine mesure des défis à relever en matière de nutrition, le ministre Amadou Coulibaly a rassuré son hôte du jour de l’accompagnement de son département ministériel à la promotion des bonnes pratiques nutritionnelles. Il s’agira notamment d’impliquer 100% des médias publics, des radios de proximité et du digital dans la promotion des bonnes pratiques nutritionnelles. Une stratégie qui va inciter les populations à adopter les bonnes pratiques nutritionnelles et les mesures de santé.

Selon le ministre Emmanuel Ahoutou, ces bonnes pratiques permettront au niveau de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans de passer de 21,6% en 2016, à 17% en 2026. La malnutrition aigüe globale de 6% en 2016, à 5% en 2026. L’anémie chez la femme en âge de procréer, de 61% en 2021, à 45% en 2026. Pour ce qui est de l’accroissement du taux d’allaitement exclusif, il devrait passer de 34% en 2021, à 72% en 2026.

 

Maria Kessé

 

 

 

 

 

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