La situation de la crise malienne divise les membres du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations unies. Un projet de résolution sur ce pays n’a pu être voté.

Le projet de résolution sur le Mali était soutenu par la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis. Ils rejettent la proposition de la junte malienne de prolonger de cinq ans la transition. Ces trois membres permanents du Conseil de sécurité sont favorables aux sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), contre le Mali.

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Mais le projet de résolution n’est pas passé. Le mardi 11 janvier 2022, il s’est heurté à un refus de la Russie et de la Chine, des membres également permanents du Conseil de sécurité. Ces derniers ont plaidé pour une non-ingérence dans les affaires intérieures du Mali. Selon le représentant de la Russie, Vassily Nebenzia, la position des pays occidentaux s’explique par le fait qu’ils « veulent avoir le monopole de la fourniture de services » au Mali.

Les relations entre le Mali et l’ex-puissance coloniale, la France, se sont dégradées depuis que la Russie s’est affichée comme un partenaire de plus en plus influent auprès du gouvernement de Bamako, avec la présence de la société de sécurité privée Wagner.