Après douze ans d’attente et des mois de polémiques, le Qatar a officiellement ouvert la Coupe du monde 2022 le dimanche 20 novembre à Doha. Même s’il a été battu par l’Équateur (0-2), le pays hôte de la compétition a offert un spectacle assez original d’environ une demi-heure, à la croisée entre la tradition qatarie et la culture universelle.

Une heure avant le coup d’envoi, les lumières se sont éteintes sur le stade Al-Bayt de Doha qui accueille les débuts de la compétition pour faire place à la cérémonie d’ouverture. Et c’est une torche dans la nuit, éclairant le désert et guidant vers les entrailles d’une gigantesque tente bédouine, qui ouvre le spectacle riche en son et lumière.

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Marcel Desailly a offert le premier frisson en ramenant le trophée de la Coupe du monde. Celui-là même qui avait soulevé la coupe il y a 24 ans avec les Bleus.

À Doha, le Qatar a tenu à rendre hommage aux compétitions du passé de la Coupe du Monde avec la balade des mascottes des précédentes éditions ainsi que les anciens hymnes du Mondial, dont « Waka Waka (This Time for Africa) » de Shakira et « La Copa de la Vida » de Ricky Martin.

Lors de la cérémonie, Jungkook, l’un des sept membres du célèbre groupe sud-coréen BTS, a interprété Dreamers, l’un des hymnes du premier Mondial au Moyen-Orient et dans le monde arabe, aux côtés du chanteur qatari Fahad Al-Kubaisi.

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La mascotte La’eeb a enfin survolé le stade lors de la cérémonie d’ouverture de la compétition lancée en 1930.

Situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de la capitale Doha et inauguré le 30 novembre 2021, le stade Al-Bayt, d’une capacité de 60 000 places, tient son nom des ‘bayt al sha’ar’, les tentes traditionnellement utilisées par les populations nomades du Qatar et de la région du Golfe.

Tristan Sahi