La célébration de la fête de « paquinou » ce week end écoulé a été une période de mobilisation pour les hommes du Général Alexandre Apalo Touré, dont ceux de la 3è légion de Bouaké, qui ont réussi à saisir des armes à feu et ainsi sécuriser les biens et les personnes.
Des armes à feu dont le point global sera déterminé après le bilan fait à la hiérarchie, ont été saisies dans des villages de la région du Centre au cours de ce week end pascal grâce à la dextérité des hommes du Général Alexandre Touré Apalo qui avait instruit ses hommes d’assurer dans la continuité du service, la sécurité des biens et des personnes venues pour la fête.
La moisson, selon des sources proches de la gendarmerie, contactée par Pôleafrique.info, a été bonne. Le message officiel arrivé d’Abidjan était de « redoubler de vigilance dans le contrôle, il fallait sécuriser au maximum les biens et les personnes » fait savoir notre source.
C’est par un « bouclage » des régions de Gbèkè, Gontougo, Bounkani et Hambol que les hommes de la territoriale et de la gendarmerie mobile ont assuré la sécurité sur le terrain. Dans la nuit du vendredi au samedi et bien avant, les gendarmes n’ont ménagé aucun effort pour rassurer les voyageurs et la population dans les villages et hameaux dont les voies de desserte étaient sous surveillance. Les équipes ont travaillé 24h/24 afin que « paquinou » soit une réussite.
C’est dans ce décor général qu’exploitant une information de source anonyme, les hommes du Lieutenant-Colonel Diomandé, à Bouaké, ont mené une opération dans la zone de Kouassiblékro où vérification terrain était nécessaire. « Des individus mal intentionnés étaient positionnés et planifiaient des opérations de nuit » révèle une source à Pôleafrique.info.
Mais, contre toute attente, les réseaux sociaux s’emballent, donnant l’impression que des villages baoulé sont attaqués par les gendarmes. L’opération menée de 4h à 6h du matin a permis la saisie de 2 fusils calibre 12. Bien avant, dans le village de Boribana, sur l’axe Bouaké-M’bahiakro, 6 fusils calibre 12 avaient été saisies par les gendarmes selon nos sources.
Du côté de la hiérarchie régionale de la gendarmerie, si les officiers se sont montrés disposés à fournir des informations, ils ont suggéré d’attendre l’accord d’Abidjan. Le défi de lutter contre l’insécurité dans cette période spéciale et de fêter sans crainte a été relevé. Des individus ont été interpellés dans la foulée. Il faut souligner que pour cette opération qui n’est pas exceptionnelle, toutes les autorités étaient informées, jusqu’aux chefs de villages.
Il y a eu un renforcement de la présence sur le terrain qui visait à rassurer la population et indiquer que la gendarmerie veille sur elle. Sur les routes du pays, mais bien plus, sur celles de la grande région Centre, les gendarmes étaient bien présents. A Bouaké, un grave accident vers Djébonoua a vu la réaction rapide de la gendarmerie pour enlever les carcasses et sécuriser le trafic.
Le festival goli à Béoumi, les visites des ministres Mabri Toikeusse, les mouvements du ministre des Transports, Amadou Koné, la visite du ministre Amédée Kouakou à Sakassou ont été sécurisés par les hommes du Général Apalo Alexandre Touré. Le dernier équipage est rentré à la base à 4h19 comme constaté par Pôleafrique.info.
« Rien n’est orienté contre qui que ce soit. Avec le pic humain au Centre, il s’agissait de faire en sorte que les gens viennent, fêtent et retournent en toute tranquillité » a tenu à préciser sous couvert d’anonymat un officier à qui le cas Kouassiblékro était posé. L’objectif, on peut le dire a été atteint
Adam’s Régis SOUAGA à Bouaké