Le système est décrié dans le processus électoral de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Pourtant, les parrainages ne sont pas nouveaux si l’on s’en tient aux précédentes élections à la tête de cette fédération.
L’inscription de ce concept ne date pas de l’élection qui peine à s’organiser. Elle remonte à bien loin avant l’actuel scrutin qui doit aboutir au choix du nouveau président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Selon les statuts et règlements intérieurs de l’instance de football ivoirien, adoptés le 9 juillet 2011 (donc au temps du président Jacques Anouma) et modifiés à l’Assemblée générale extraordinaire du 21 novembre 2015, les parrainages ne sont pas nouveaux dans le milieu du ballon rond dans le pays.
À l’article 41 portant conditions d’éligibilité inscrit au chapitre II de ces textes anciens qui traite du Comité exécutif, cette clause existe. Toujours dans les mêmes dispositions. « Le Président et les membres du Comité exécutif de la FIF sont élus par l’Assemblée générale. Pour être candidat à la présidence de la FIF, il faut : être ivoirien ; avoir au moins 35 ans et au plus 70 ans ; être présenté avec sa liste de membre du Comité exécutif par un collectif de, au moins, huit (8) membres actifs de la FIF à savoir trois (3) clubs évoluant en D1, deux (2) clubs évoluant en D2, deux (2) clubs évoluant en D3 et un (1) groupement d’intérêt du football », lit-on dans le document dont 7info s’est procuré copie.
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En 2012, ce sont entre autres ces règles qui ont conduit l’élection de feu Augustin Sidy Diallo en remplacement de Jacques Anouma à la tête de la FIF après deux mandats successifs de ce dernier. C’est également avec ces mêmes règles que s’est tenu le scrutin de 2016 qui a vu la reconduction de Sidy Diallo.
Reconduites par la majorité des membres actifs de la FIF au cours de l’assemblée générale extraordinaire du 26 février 2022, ces mêmes conditions d’éligibilité devaient servir de boussole dans le choix des candidats désireux d’être le nouveau patron de la maison de verre de Treichville lors de l’élection qui devait était prévue depuis 2020.
