Les femmes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) ont dénoncé vendredi les actions judiciaires, initiées au sein du parti, à l’encontre du président de leur formation politique, Tidjane Thiam, les qualifiant d’“attaque contre l’unité et la stabilité du PDCI’’.
“Cette action est une attaque non seulement contre la personne de notre président mais aussi contre l’unité et la stabilité du PDCI’’, estiment les femmes du parti, dans un communiqué.
“Nous dénonçons fermement ces agissements qui ne servent que des intérêts contraires à ceux de notre parti et du peuple ivoirien’’, poursuit le texte.
Pour les femmes du PDCI, Tidjane Thiam “incarne le renouveau, la rigueur et l’engagement nécessaires’’ pour conduire le PDCI à la victoire à l’élection présidentielle d’octobre 2025 et “mérite (à ce titre) d’être soutenu et non combattu’’.
Tout en appelant les militants du PDCI à la “vigilance’’, elles leur rappellent que “le parti ne se construire pas dans la division ni dans la manipulation’’.
“Nous lançant un appel solennel à toutes les femmes du PDCI et de la Côte d’Ivoire à se mobiliser pour défendre notre parti, nos valeurs et notre Président’’, conclu le texte.
A huit mois de la prochaine élection présidentielle, Tidjane Thiam fait face à une double assignation en justice, intentées par des militants de sa propre formation politique.
Les plaignants arguent que sa récente décision de renoncer à sa nationalité française le disqualifie, pour diriger le parti.
Ils lui reprochent d’avoir été élu président du parti, en dehors des textes en vigueur, estimant qu’il n’est pas exclusivement Ivoirien et ne comptabilise pas, en plus, dix ans de présence au bureau politique.
Serge Alain Koffi