Les lampions se sont éteints ce vendredi 5 juin sur la réunion extraordinaire du bureau politique du PDCI-RDA. Après deux jours de réflexion, les participants ont adopté une série de critères d’éligibilité pour être le candidat du PDCI-RDA à l’élection présidentielle du 30 octobre prochain.
C’était le point culminant de ce bureau politique extraordinaire du PDCI. Son importance a même suscité un vote des participants pour trancher la question. A 354 voix sur 372 suffrages exprimés soit 95,16% des votants, des critères d’éligibilité ont été adoptés pour dessiner le portrait robot du candidat du PDCI à l’élection présidentielle prochaine.
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Le bureau politique a donc exigé que tout prétendant doit « totaliser dix ans en qualité de membre de Bureau Politique, être un militant actif » , s’acquitter « d’une contribution à l’organisation de la convention, d’une valeur de vingt-cinq (25) millions de francs CFA« , avoir une bonne moralité et être disponible. »
Ce bureau politique s’est tenu avec des dissensions internes. Des cadres, comme Me Kouassi Kouamé Patrice, adjoint au maire de Yamoussoukro et candidat à la candidature du vieux parti, ont rejeté sa composition estimant qu’elle a été faite en violation des textes de cette formation. Il a jugé ce bureau politique extraordinaire d’illégal.
Le député de Cocody, Yasmina OUEGNIN, a révélé que le choix du candidat de son parti ne devrait pas se faire dans le flou mais de façon « ouverte, équitable et transparente ». Une pierre jetée à l’éléphant.
Richard Yasseu
7info.ci