Ouvert depuis le vendredi 24 juin 2022, le poste à péage de Grand-Bassam n’a pas connu d’engouement pendant les premiers jours de sa mise en service.
Les automobilistes ne s’y sont pas bousculés. Au contraire l’on assisté à un désert autour du péage de Grand-Bassam. Mis en service le vendredi 24 juin 2022, l’infrastructure n’a pas connu d’engouement durant ses deux premiers jours de fonctionnement.
Les automobilistes on préféré emprunter l’ancienne route qui mène à Grand -Bassam. La raison ? Les coûts de passage de fixés entre 1000 et 3 500 FCFA selon le type de véhicule pour traverser un peu plus de 14 Km. Ces tarifs sont jugés excessifs par les populations qui s’interrogent sur l’opportunité de fixer de tels coûts pour un péage à franchir pour se rendre dans une ville si proche d’Abidjan.
« Moi, j’habite à Grand-Bassam, je travaille à Abidjan Marcory. Si je dois débourser chaque jour 2000 FCFA, en 20 jours, cela fait 40 000 FCFA, alors que mon salaire n’a pas été augmenté. Je préfère donc emprunter l’ancienne route », justifie Wognin Marc-André. Il ajoute que deux de ses collègues ont aussi décidé de faire ce choix.
Certes, il est encore tôt pour parler de menace sur l’infrastructure, mais si le boycott des populations perdure, cela pourrait un préjudiciable.
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Le vendredi 24 juin, jour de l’ouverture officielle du poste à péage de Grand-Bassam, le ministre Amédé Kouakou déclarait :
« L’ancienne route qui va à Bassam a été entièrement réhabilitée par le président de la République. Le président de la République par le biais du ministre des Transports a même mis des bus pour permettre à nos compatriotes qui habitent Bassam de regagner Abidjan à moindre coût ».
Il a également rappelé que : « Pour les transporteurs, c’est là-bas qu’il y a plus de villages et les passagers se retrouvent sur cette voie ».
Selon le Fonds d’Entretien Routier (FER), le coût de construction du poste à péage de Grand-Bassam s’élève à 23 milliards de FCFA.
