Société

Peste porcine, la maladie réapparaît en Côte d’Ivoire

Mis à jour le 13 mai 2024
Publié le 13/05/2024 à 5:31 , , ,

Les nouvelles ne sont pas bonnes pour les éleveurs et les consommateurs de porcs . Des résultats d’analyse du laboratoire du LANADA ont confirmé, le 10 mai 2024, la présence du virus de la peste porcine africaine sur les échantillons provenant de Bouaflé et de Songon. Une deuxième apparition de la maladie au cours de l’année 2024, précise une note du ministère des Ressources animales et halieutiques publiée ce lundi 13 mai.

 

 

 

Des mesures sanitaires urgentes ont été arrêtées afin de limiter la propagation de la peste porcine africaine (PPA) et de l’éliminer, à Bouaflé et à Songon.

Il s’agit notamment de l’interdiction des mouvements de porcs, produits et sous-produits porcins dans les localités concernées, l’abattage sanitaire des porcs dans un rayon de trois kilomètres autour des foyers d’infections, le nettoyage et la désinfection des élevages touchés, le renforcement de la surveillance sanitaire dans les zones à risque.

Cette apparition de la PPA dans le pays, la deuxième du genre en 2024, intervient après celle de Batéguédia dans le département de Daloa au mois d’avril de la même année.

Suite à des mortalités suspectes de porcs signalées dans des élevages de porcs situés dans le département de Bouaflé et la sous-préfecture de Songon respectivement le 01 et le 08 mai 2024, les services vétérinaires des différentes localités saisies à cet effet, ont mené des investigations afin d’identifier la cause des mortalités.

 

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Les résultats d’analyse du Laboratoire national d’appui au développement agricole (LANADA) ont confirmé, le 10 mai 2024, la présence du virus de la peste porcine africaine sur les échantillons provenant de Bouaflé et de Songon.

« Le ministre des Ressources animales et halieutiques rassure que tout abattage sanitaire de porcs fera l’objet d’une indemnisation conformément au décret n°2022-352 du 01 juin 2022 portant modalités d’indemnisation des propriétaires d’animaux lors de l’abattage sanitaire », précise la note du ministère.

Principale contrainte au développement de la filière porcine ivoirienne, la peste porcine africaine est une maladie à déclaration obligatoire. Les populations sont donc invitées à signaler toute mortalité suspecte de porcs.

Même si la maladie n’est pas transmissible de l’animal à l’homme, la viande et les produits porcins issus d’animaux abattus seront totalement détruits du fait de la résistance du virus et dans le but d’interrompre la chaîne de transmission du virus aux animaux.

 

Maria Kessé

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