Santé

Poche de sang, la stratégie du gouvernement pour épingler les contrevenants

Mis à jour le 4 avril 2022
Publié le 04/04/2022 à 2:55 ,

Le prix de la poche de sang est fixé à 3000 FCFA dans les établissements publics et privés. Les contrevenants à ces prix peuvent être dénoncés via un numéro vert.

Le vendredi 1er avril 2022, le directeur du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) était à la caravane de don de sang à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan Cocody. A cette occasion, il a annoncé un numéro vert pour dénoncer les contrevenants au prix homologué de la poche de sang.

« Aux populations, partout où elles vont, la poche de sang coûte 3000 FCFA l’unité. C’est une décision qui a été prise en conseil des ministres. Tous les directeurs régionaux de la santé, les directeurs d’hôpitaux ont reçu cet arrêté qui est une injonction. Quiconque désobéit à cet arrêté fixant la poche doit être dénoncé », a déclaré M. Seidou Konaté.

Cette mesure ne concerne pas uniquement les hôpitaux publics. Elle s’étend aux privés sur tout le territoire national. « Au privé comme au public, celui qui vous donne la poche à plus de 3000 FCFA, vous le dénoncez au 146. Il va en découdre avec la justice. »

Selon le responsable du CNTS, la mesure ne sera appliquée qu’avec le concours des uns et des autres. « Nous allons appeler les maires, les préfets et la société civile pour savoir si ce prix est pratiqué. C’est ensemble que nous allons faire appliquer ce prix », a conclu M. Konaté.

La décision de l’uniformisation du prix de la poche de sang est tombée le mercredi 23 février 2022 à l’issue du conseil des ministres. Jusque-là, le coût de la poche de sang était fixé selon le type de centre de santé d’accueil. Dans le privé, il peut valoir de 25 000 à 80 000 FCFA.

Selon le porte-parole du gouvernement, cette harmonisation des prix intervient en vue de mettre un terme sinon d’éradiquer les spéculations qui se font autour du sang vu qu’il y avait une disparité entre le public et les édifices privés.

7info.ci_logo

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter 7info

L’INFO, VU DE CÔTE D’IVOIRE