Le président du front populaire ivoirien, Pascal Affi N’guessan a affirmé le jeudi 5 mars, qu’il « espère faire partie de la nouvelle génération», à l ‘issue de la décision du chef de l’Etat ivoirien de ne pas briguer un troisième mandat, pour passer la main à la « jeune génération ».
« J’espère faire partie de la nouvelle génération, dans la mesure où je n’ai pas encore été chef d’Etat», a indiqué Affi N’guessan soulignant qu’il a été candidat en 2015 et ambitionne « être candidat en 2020».
Son parti, le FPI est en proie, après la crise postélectorale de 2010-2011, à des secousses internes. Un dialogue direct s’est engagé entre les différentes factions, après la rencontre entre Affi N’guessan et Laurent Gbagbo, le président-fondateur de ce parti, jugé par la Cour pénale internationale.
L’ancien de Premier ministre de Gbagbo, député de Bongouanou a par ailleurs salué la décision du chef de l’Etat ivoirien. « C’est un grand discours, pas dans la durée, mais dans le contenu, il y a eu deux grandes annonces. La première, le respect de ne pas se représenter à une nouvelle élection en octobre 2020, il vient de confirmer officiellement et solennellement, il faut savoir saluer cela comme un acte fort, comme une position historique, à un moment où on voit d’autres chefs d’Etat qui s’accrochent encore une fois à un âge avancé», a-t-il expliqué.
«L’autre acte, c’est les réformes constitutionnelles, surtout le volet lié aux élections. Il y avait beaucoup de spéculations sur l’âge, sur le système(…) qui montrent bien qu’il sort de scène en essayant de créer des conditions pour que les prochaines élections permettent à la Côte d’Ivoire d’élire une nouvelle génération à la tête de ce pays».
Le jeudi 5 mars, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a annoncé devant les députés et sénateurs, à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, qu’il ne se représentera pas pour les élections présidentielles d’octobre 2020. Une décision qui a suscité plusieurs réactions dans le milieu politique ivoirien.
KOHET, stagiaire
7info.ci