C’est en réponse au mémoire d’appel déposé courant décembre 2019 par la procureure Fatou Bensouda qui demande l’annulation de l’acquittement, que les avocats de Laurent Gbagbo font cette demande le vendredi 13 mars. Selon Me Emmanuel Altit, le bureau du procureur ne démontre pas les erreurs que les juges auraient commises en rendant la décision d’acquittement de l’ex-dirigeant ivoirien et son leader de jeunesse Charles Blé Goudé.
La défense rappelle en outre que l’accusation a déjà eu, pendant près de deux ans l’occasion de faire parler ses témoins à la barre et d’apporter ses preuves. Pour elle , rien ne justifie le non-lieu souhaité par la procureure.
Selon le confrère RFI qui en parle, le conseil de Laurent Gbagbo fait remarquer qu’en 2013 déjà peu de temps après le transfèrement de son client, les juges avaient refusé de mettre en accusation l’ex-dirigeant ivoirien. Les preuves n’étaient pas solides faisaient ils observer. Toute chose qui à en croire Emmanuel Altit a été confirmé après trois ans de procès par la décision d’acquittement.
Aujourd’hui encore, l’accusation n’exclut pas d’ouvrir un nouveau procès devant de nouveaux juges. Pour la défense, cela serait inopportun. Et aurait pour « seul but de maintenir les conditions imposées à la libération de l’ancien président. », conclut le confrère.
Richard Yasseu7info.ci