Objet de critiques par l’opposition, le président de la Commission électorale indépendante (CEI) a promis œuvrer à faire « asseoir les bases d’une bonne gouvernance électorale ».

En séminaire d’auto-évaluation depuis le mardi 02 décembre 2020, les responsables de la CEI sont à pied d’œuvre pour mettre en place « les conditions de déroulement de processus électoraux efficients caractérisés par la transparence et la crédibilité afin d’asseoir les bases d’une bonne gouvernance électorale » en Côte d’Ivoire.

« À l’occasion de ce séminaire d’auto-évaluation, il nous plaira d’examiner qu’est-ce qui peut faire qu’on se fâche. J’appelle la colère sincère celle qui repose sur des fondements sérieux. Nous allons nous améliorer à l’effet de faire de sorte qu’il y ait moins de fâchés, nous faire comprendre et faire comprendre ce que c’est qu’une élection », a expliqué Coulibaly-Kuibiert, président de la CEI.

Sous le feu des critiques, la CEI est régulièrement accusée par de nombreux acteurs de la scène politique de rouler pour le parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Ce manque de confiance envers cette institution constitue l’une des causes du boycott de la présidentielle du 31 octobre 2020 par l’opposition. Le refus des opposants de participer au scrutin présidentiel a entraîné la Côte d’Ivoire dans une crise postélectorale qui a fait 85 morts selon le bilan officiel. Coulibaly-Kuibiert s’est dit « surpris de constater qu’à une élection s’invite la violence ».

Arnaud Houssou
7info.ci