L’arrestation de Jacques Mangoua, vice-président du PDCI-RDA par ailleurs président du Conseil régional du Gbêkê suscite des remous dans son entourage. Ce mercredi 2 octobre, des jeunes des localités de Béoumi et de Botro manifestent pour exiger sa libération.
C’est par des manifestions de rue que des jeunes de Béoumi et de Botro, deux villes de la région de Gbêkê, exigent la libération du président de leur Conseil régional, Jacques Mangoua. Selon des habitants joints au téléphone, tôt dans la matinée de ce mercredi 2 octobre, ces manifestants ont pris d’assaut les artères principales de ces localités. Ils y ont érigé des barricades avec des étals de commerçants, des pneus usés ou des pierres sur les voies. Empêchant ainsi tout trafic routier. Le marché de Béoumi est en arrêt activité.
A en croire la source, ces jeunes seraient proches du PDCI-RDA, le parti dont Jacques Mangoua est le vice-président. Pour eux, ajoute la source, le président du Conseil régional de Gbêkê serait la victime d’un complot de ses adversaires politiques.
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Jacques Mangoua est au cœur d’une procédure judiciaire pour une affaire de détention d’armes et de munitions. Depuis le 30 septembre, le Procureur de la République, près le Tribunal de Première Instance de Bouaké, Koné Braman, a annoncé au cours d’une conférence de presse que Mangoua Jacques, vice-président du PDCI-RDA et président du conseil régional de Gbêkê devrait être transféré à la prison civile de Bouaké pour détention illégale de munitions de guerre sans autorisation judiciaire.
Aux dernières nouvelles, selon une source préfectorale à Botro, les barrières ont été levées.
Richard Yasseu
7info.ci