Cette matière constitue le plus grand pollueur au monde. Constitué d’un matériau résistant et durable, le plastique ne pourrit presque jamais. Mais pourtant une simple chenille peut le décomposer.
Elle ne mesure que 2 cm environ. Mais cette bestiole connue sous les noms de ‘’ver de cire’’, »fausses teignes des ruches’’, ‘’teigne’’ ou encore ‘’papillons des ruches’’ est une arme redoutable contre la pollution plastique.
Selon des résultats d’une étude réalisée par des chercheurs espagnols, la salive de cette chenille peut décomposer le plastique.
« Ce que nous avons découvert, c’est que les enzymes seules peuvent oxyder le plastique, un processus qui prend beaucoup de temps dans l’environnement », fait savoir Clemente Arias, co-auteur de l’étude et membre du Conseil supérieur de la recherche scientifique d’Espagne, tel que rapporté par le confrère britannique BBC.
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À en croire ces chercheurs, exposé une heure à la bave du ver de cire, le plastique se dégrade comme s’il avait passé des années à l’extérieur.
Même si les recherches continuent, autant dire déjà que ce ver est un bon »nettoyeur » de la planète, une bonne arme pour lutter contre la pollution plastique.
À l’état sauvage, ces larves vivent comme des parasites dans les colonies d’abeilles et se nourrissent des cocons, du pollen, et des exuvies d’abeilles, et attaquent la cire, d’où leur nom. Les apiculteurs considèrent ces chenilles comme des ravageurs.