L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) Côte d’Ivoire et le gouvernement ivoirien, ont paraphé, le mardi 19 mars 2024, un accord de prêt portant sur un montant de 10 milliards FCFA, destiné à financer la construction du Terminal céréalier du Port autonome d’Abidjan.
Le protocole d’accord a été signé entre le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly et le représentant-résident de la JICA en Côte d’Ivoire, Wakabayashi Motoharu.
Ce prêt additionnel permettra de peaufiner les travaux de dragage, faire les finitions et doter le Port d’une belle tour administrative qui contribuera à une meilleure exploitation du quai céréalier.
Wakabayashi Motoharu a salué l’excellence de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Japon. Pour lui, ce prêt additionnel permettra de peaufiner les travaux de dragage, faire les finitions et doter le Port d’une belle tour administrative qui contribuera à une meilleure exploitation du quai céréalier.
Cette infrastructure, tout aussi stratégique le Terminal à conteneurs et les précédents ouvrages réalisés, vient une fois de plus booster la compétitivité du port d’Abidjan.
Lancés le 16 janvier 2020, pour un coût de 70 milliards FCFA, ce nouveau terminal céréalier permettra au port d’Abidjan, selon le gouvernement ivoirien, de pouvoir entre autres, accueillir et traiter des navires vraquiers de 13,5 m de Tirant d’Eau (contre 9 m de TE avant le projet) et de 70 000 tonnes de capacité (contre 35 000 anciennement).
Il va également améliorer les cadences de traitement des navires et des marchandises, l’offre de services maritimes et portuaires aux chargeurs ainsi que les performances logistiques du port d’Abidjan, de réduire les temps d’attente des navires, d’accroître l’attractivité du port d’Abidjan pour les armateurs et de contribuer à la réduction de la cherté de la vie.
Tristan Sahi
