Le projet à peine annoncé a été tué dans l’œuf. Selon Guillaume Soro, si le Conseil national de transition souhaité par l’opposition politique qui dénonçait le processus électoral et la réélection du président ivoirien Alassane Ouattara, n’a pu atteindre son objectif, il y a une raison toute simple.

« L’épisode du conseil national de transition demeure une impréparation tactique », a commenté ce lundi 15 février Guillaume Soro dans une interview accordée au confrère ivoirien ‘‘Générations nouvelles’’. L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire en rupture de ban avec le pouvoir d’Abidjan, se prononçait sur les actions menées par l’opposition ivoirienne pendant la électorale qui a vu la réélection du président Alassane Ouattara.

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L’opposition ivoirienne, on se rappelle avait annoncé la mise sur pied d’un gouvernement de transition au lendemain du scrutin du 31 octobre 2020. Henri Konan Bédié le président du PDCI-RDA en était le leader. L’opposition agissait ainsi en protestation du processus électoral et de la réélection d’Alassane Ouattara. Mais le projet n’a pu aller loin. De nombreux leaders et responsables de partis politiques membres de comité avaient été accusés de complot contre l’Etat et sédition. Certains ont même été mis aux arrêts quand leurs domiciles privés étaient sous blocus.

Pour Guillaume Soro « Si l’opposition avait été plus cohérente, peut-être que le destin de la Côte d’Ivoire serait différent ». Mais cela, poursuit-il, « fait partie du combat des peuples. Et le combat pour la démocratie n’est pas le courant d’un long fleuve tranquille ». Toutefois, le président de Générations et peuples solidaires (GPS) présentement en exil, dit être optimiste. « Je crois encore à la capacité de l’opposition à surmonter les divergences, dans l’intérêt du peuple ».

Richard Yasseu

7info.ci